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Principe ERFP
(épurer, régénérer, fertiliser, produire)

L'économie symbiotique se développe à partir des territoires et à partir de leurs ressources propres : ils produisent leur énergie, une grande partie

de leur alimentation, utilisent

les écosystèmes pour épurer, régénérer, fertiliser et produire des nouvelles molécules et des matériaux, en produisant davantage que les techniques conventionnelles tout en enrichissant les sols

et la biodiversité. 

Hummingbird

L’économie symbiotique suit les grands principes suivants :

ÉPURER

En utilisant des sols sains sans pesticides ni herbicides, ce qui protègera l’eau de la nappe phréatique, des rivières et de la mer ; en optant plutôt pour la permaculture, l’agro-écologie et l‘agroforesterie ; en privilégiant des plantes couvre-sols pour éviter les herbicides et appartenant à la famille des légumineuses de préférence car elles hébergent dans leur racines des rhizobactéries qui enrichissent le sol en azote.

Ceci permet d’éviter aussi les engrais chimiques dont la perte en azote est de 15% (qui échouent en mer) contre seulement 2 % avec les rhizobactéries, ainsi on épure les berges des algues vertes et des sargasses polluantes.

SECHAGE DU GALBA A PHYTOBOKAZ.jpg

RÉGÉNÉRER

En passant des bactéries fixatrices d‘azote, aux mycorhizes de champignons distributeurs de nutriments du sol, aux lombrics fertilisants, aux insectes pollinisateurs et régulateurs, à la profusion de fruits pour

se nourrir et aux graines pour les semis et replantations.

C’est tout un écosystème qui prend vie dans ce grand réseau trophique tout en procédant en même temps  à sa régulation.

GALBA.jpg

FERTILISER

Les déchets des uns sont la nourriture des autres, mais cela nécessite beaucoup d’observations et de compréhension du fonctionnement de

ce système.

IMG_2530.JPG

PRODUIRE

L'économie symbiotique augmente la productivité et apporte une vision positive de l’espèce humaine et de son rôle dans la biosphère lorsqu’il la pratique.

​

Le laboratoire Phytobôkaz a pris le parti de s’appuyer sur cette économie pour assurer la pérennité de son développement et de tendre vers une croissance CIRCULAIRE plutôt que vers une croissance ou une décroissance VERTICALE, jusque-là privilégiée pour s’en sortir.

 

En effet, l’association des Galbas avec d’autres plantes oléagineuses, utilisées par le laboratoire, assure ainsi d’autres réseaux trophiques à la faune: nectars de fleurs de calebassiers et péricarpe de fruits de Galba pour les chauves-souris et pollen des cocotiers, avocatiers et Galba pour les abeilles.

 

Ainsi, nous avons pu constater un impact direct sur la régénération de la biodiversité animale grâce à une augmentation notamment des populations de chauves-souris frugivores et nectarivores qui sont des espèces endémiques et protégées sur l’archipel. Cette augmentation des populations animales se traduit elle-même par une augmentation de la quantité de noix de Galbas récoltées, d’une année à l’autre, mais également par la colonisation de l’écosystème créé par de nouvelles espèces d’oiseaux, d’anolis (petits lézards) et d’insectes (pollinisateurs, etc.).

 

Nous avons eu également un impact sur la biodiversité végétale et le paysage dans notre parcelle d’indigotiers grâce à la reforestation visible sur la parcelle avant le passage de l’Ouragan Maria. 

Une autre image de l’agriculture antillaise se construit, plus propre, plus nuancée et se fond au paysage déjà luxuriant de la forêt guadeloupéenne qui devient une chance pour la France et non une charge, car 80 % de la biodiversité de la France est en Outre Mer.

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